Le mot ésotérisme est exploité à propos de la religion islamique en vue de désigner le soufisme, ensemble de doctrines d'ordre cachée et initiatique dans cette religion. Dans la religion islamique, l'ésotérisme, au sens global, porte le nom plus généralement le tasawuf : le soufisme apparaît donc comme la formulation musulman du tasawuf.

Aujourd'hui, et en occident, le mot ésotérisme fut étendu à un nombre considérable de courants, dont, entre autres, la sorcellerie, mais l'utilisation de ce mot à ces fonds a été refusé par des auteurs, spécialement rené guénon.

D'un autre côté, certains remous sectaires s'appuient sur des contenues à teneur obscur.


esotérisme et spiritualité

Les lectures ésotériques du public ou des textes sacrés ont vu le jour de la nécessité de dire des émotions d'ordre spirituel avec des mots. Comme aucun mot du vocabulaire courant n'est conforme à ce défi, la lecture obscur fait appel à des paraboles, à des images ou alors à des signes, plus que à la culture cléricale, cela par nécessité davantage que par désir de cacher les choses. Il résulte de ce vocabulaire une impression de mystère chez les non-initiés, alors que l'utilisation du symbolisme est inévitable, et consubstantiel avec l'expression parlée de la spiritualité.

L'implique que ces symboles soient liés à la sphère matérielle et bassement pécuniaire du monde était un moyen pour les alchimistes de juger les gens qui venaient les voir seulement en vue de faire de l'or, du profit. Une individu attirée par le seul appât du gain ne pouvait attester au savoir spirituel, pendant qu'une simple autre, à qui l'image symbolique parlait, pouvait pénétrer dans l'éducation du maître. Au xve siècle, la fortune de gilles de rais y passa.