Les romans ézotériques des anciens ne pouvaient s'entendre, s'ils n'en donnoient eux-mêmes l'interprétation. La dénomination ésotérisme, en français, date de 1828 : il apparaît chez l'historien jacques matter, au sein d'un livre qui parle d'ésotérisme chrétien, histoire critique du gnosticisme, p. 837.

Maintenant, et en occident, le terme ésotérisme a été étendu à un chiffre considérable de mouvements, dont, entre autres, la sorcellerie, mais l'application de ce terme à ces fonds fut refusé par des auteurs, notamment rené guénon.

D'un autre côté, certains impulsions sectaires se soutiennent sur des documents à teneur obscur.

l'ésotérisme comme exercice et expérience

Le principal de l'ésotérisme réside surement dans une expérience, de type mystique, relativement souvent dissimulé, secrète. Ce vécu obscur, quand même remarquable, prend diverses formes : extase mystique, propriété par les esprits, remontée vers l'un, béatitude , ensoleillement, connaissance cosmique, émotion océanique... Sans aller si loin, l'ésotérisme pourra se présenter comme mode de vie. Platon montrait l'orphisme comme un mode de vie ( la vie orphique), le pythagorisme comme un niveau de vie. Tels que l'accentue jean-paul corsetti, il faut discerner radicalement l'expérience ésotérique de son analyse érudite.