On voit le terme obscur, pour la première fois, chez un auteur humoristique, lucien de samosate, dans sectes à l'encan , vers 1663 : il souhaite faire un pendant lexicographique à exotérique, mot déjà répandu depuis aristote. Vers 310, le penseur néoplatonicien jamblique offre la dénomination d'obscurs aux adeptes les plus érudies de pythagore.

Maintenant, et en occident, le terme ésotérisme a été étendu à un nombre colossal de mouvements, dont, notamments, la sorcellerie, mais l'application de ce mot à ces sujets fut contesté par des auteurs, spécialement rené guénon.

Par ailleurs, beaucoup de remous sectaires se soutiennent sur des textes à teneur ésotérique.

l'ésotérisme comme pratique et expérience

L'essentiel de l'ésotérisme consiste certainement dans un savoir faire, de type mystique, assez régulièrement caché, secrète. Ce vécu ésotérique, quand même remarquable, prend plusieurs formes : exaltation mystique, propriété par les moeurs, regrimpée vers l'un, exaltation , ensoleillement, conscience mystique, émotion océanique... Sans aller si loin, l'ésotérisme pourra se montrer comme niveau de vie. Platon présentait l'orphisme comme un mode de vie , le pythagorisme comme un niveau de vie ( le quotidien pythagorique ). Tels que le souligne jean-paul corsetti, il faut distinguer radicalement le savoir faire obscur de son analyse érudite.