Les livres ézotériques des anciens ne pouvaient s'entendre, s'ils n'en donnoient eux-mêmes l'explication. Le nom ésotérisme, en langue française, date de 1828 : il semble chez l'homme d'histoire jacques matter, au sein d'un livre qui parle d'ésotérisme chrétien, histoire critique du gnosticisme, p. 837.

esotérisme et psychisme

Les lectures ésotériques de tout le monde ou des documents sacrés ont vu le jour de la nécessité d'exprimer des sentiments d'ordre spirituel à partir de paroles. Comme aucun mot du vocable habituel n'est conforme à ce défi, la lecture ésotérique requière des paraboles, à des images ou à des symboles, plus que à la culture religieuse, ceci par besoin plus que par désir de dissimuler les choses. Il découle de ce vocable une impression de mystère chez les non-initiés, tandis que l'usage de l'allégorisme est inévitable, et inséparable avec le terme écrite de la spiritualité.

Ainsi, l'alchimie n'aurait pas pour but de changer le plomb en or mais d'afficher une recherche allégorique, indirecte, de la fortune spirituelle, à travers les métaux. Le plomb et l'or sont alors réciproquement les signes de l'homme brut et de l'homme régénéré. L'implique que ces emblèmes se trouvent liés à la sphère matérielle et bassement pécuniaire de tout le monde était un moyen pour les alchimistes de juger les personnes qui venaient les voir seulement afin de faire de l'or, du profit.