Le terme ésotérisme est d'origine grecque et, dans l'antiquité, nommait habituellement des éducations destinés à une petite quantité de pratiquants, spécialement dans les mystères, entre autres les secrets de Éleusis.

hermétisme
Hermétisme peut prendre trois sens distincts. Le terme nomme donc :

• Un dogme obscur établie sur des écrits de la période grecque et romaine destinés à l'inspiration du dieu hermès trismégiste ( nom donné par les grecs au dieu d'égypte thot )
  
• Une doctrine occulte des alchimistes, au moyen Âge et à la renaissance
  
• Dans un certain point de vue commun, l'aspect de ce qui est difficile à saisir.

Le salut passe par le savoir : se savoir, s'admettre comme étant fait de vie et de clarté, comme dieu, en qualité de finesse d'esprit. Et cela constitue une contemplation, la vue du bonheur, en sa sublimité impérissable, incompréhensible

Bien entendu, l'hermétisme gréco-égyptien est littéraire, mais on devine des initiations. Il paraît que les hermétistes alexandrins faisaient une croyance plus mentale que rituelle, prônant la discipline de l'arcane , l'admiration, certains occupations extatiques. Comme le note mircea eliade, nous sommes en présence d'un nouveau type médiatique des sagesses obscurs. À la dissemblance des associations fermées comportant une organisation hiérarchique, des rites initiatiques et la révélation graduelle d'une doctrine mystèrieuse, l'hermétisme, de la même manière que l'alchimie, implique uniquement beaucoup de textes révélés, transmis et interprétés par un 'maître' à certaines disciples proprement concues... L'écrit sacré peut être oublié durant des centaines d'années, il suffit qu'il soit redécouvert par un lecteur à même que son commentaire redevienne compréhensible et actuel.

A partir d'une analyse du traité d'hammadi sur l'ogdoade ( c-à-d la 9eme sphères célestes ), de nombreux pros concluent maintenant à l'existence de rituels et de communautés hermétiques dans les premiers siècles chrétiens. D'après m mahé, l'initiation à l'ogdoade et l'ennéade n'est conférée qu'après un long parcours sur le moyen de vie éternelle. Les phases de ce parcours sont : la gnose , l'allocution , et l'intelligence ( exercices d'admiration sans bruit ). De même que la quête hermétique du dieu suprême n implique pas la renonciation du polythéisme , la progression sur le canal d'immortalité se suis de la pratique de l'astrologie et de l'alchimie.
M faivre a proposé que à côté du terme hermétisme ( hermetism anglophone ), rendant service à nommer le corps de dogmes des hermetica ainsi que leurs gloses et exégèses, on utilise le terme hermésisme ( hermeticism en anglais ) pour désigner une collection plus important de préceptes, de croyances et d'habitudes, dont la constitution s'est specialisée à la renaissance. Elles ne relèvent pas nécessairement de la culture hermétique alexandrine, mais incluent autant la kabbale chrétienne, la théosophie, et d'une façon globale la majorité des natures que revêt l'ésotérisme occidental d'aujourd'hui